Mémoires d'exil
Auteurs   Mitterand, Frédéric (Auteur)
Edition  France Loisirs : Pantin , 2000
Collation   328 p.
Format   22 cm
ISBN   2-7441-3506-2
Langue d'édition   français
Catégories   Histoire / Géographie
Documentaires
DOC - Histoire
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Raizeux L0000595678516 909.82 MITAdulte / -Disponible à Raizeux
Résumé : Si la Révolution d'Octobre engloutit la plupart des membres de la famille Romanov, certains d'entre eux parvinrent à fuir en sauvant plusieurs de leurs proches, mais en perdant tout ce qu'ils possédaient. La princesse Paley dont le mari et le fils furent assassinés par les bolcheviques, se dévoua sans compter pour les réfugiés, aidée de ses deux filles qui connurent, à leur tour, des destinées exceptionnelles. Le grand duc Dimitri et sa sœur, la grande duchesse Maria Pavlona, retrouvèrent une position brillante dans le monde des arts et de la mode grâce à leur talent et leur détermination. La mère et les deux sœurs du dernier tsar maintinrent l'honneur des Romanov en affrontant l'indifférence et la suspicion des autres familles royales. Le grand duc et son épouse Victoria défendirent leur position avec acharnement et dignité et le prince Youssoupov, l'assassin de Raspoutine, révéla en exil une force de caractère qu'on ne lui connaissait pas jusqu'alors. Sévèrement encadrés par l'énergie et la volonté inflexibles de leur mère, l'impératrice Zita, les enfants Habsbourg continuèrent à jouer un rôle politique essentiel sur l'échiquier européen de l'entre-deux guerres malgré l'effondrement et le démantèlement de l'Autriche-Hongrie. L'archiduc Otto, héritier de la dynastie, s'opposa à Hitler avec tant de force que le Führer tenta à plusieurs reprises de l'éliminer. Dans ce combat inégal, il sauva bien plus que sa vie. En effet, la renaissance de l'Autriche, après la guerre, lui doit beaucoup et il apparaît aujourd'hui, à quatre-vingt-huit ans, comme l'un des sages de l'Europe de cette fin de siècle. Les Hohenzollern, toujours sous la férule agitée et brouillonne de l'ancien Kaiser Guillaume II exilé en Hollande jusqu'à sa mort en 1941, ne montrèrent pas autant de résolution dans l'adversité. Flirtant dangereusement avec le nazisme, certains se déconsidérèrent à jamais, tandis que d'autres rejoignirent au péril de leur vie, les rangs de la résistance à la dictature. Beaucoup furent, à l'image des autres familles royales allemandes, perdus dans un spectre infernal allant de la complicité avec les SS à la déportation dans les camps de la mort.