Un soir de mai à l'Olympia
Auteurs   Renaud, Line (Auteur)
Leroy, Nolwenn (Auteur)
Maé, Christophe (Auteur)
Clerc, Julien (Auteur)
Edition  Warner music : Paris , 2011
Matériel Accompagnement   1 DVD
Langue d'édition   français
Catégories   Musique du monde
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Rochefort en Yvelines 0607150039 099 RENAdulte / -Disponible à Rochefort en Yvelines
Contient :
un dvd bonus.
Résumé : On sait qu'il fallut user d'arguments séducteurs pour convaincre la plus qu'octogénaire de délaisser momentanément plateaux de cinéma et de télévision et côté cour ou jardin des théâtres de boulevard pour retrouver ses premières amours - la chanson et la scène de music-hall - et affronter, pour la première fois à 82 ans, le public de l'Olympia. Le producteur Jean-Claude Camus eut cette tendre conviction, et mit tout en ouvre (répétiteur, orchestre attentif et professionnel, invités émus) pour que l'aventure soit belle. Cela dit, on pouvait tout miser sans risque sur la saveur de ces trois jours de mai, ici restitués en 23 chansons : une artiste, en outre ancienne meneuse de revue brevetée, capable d'enchaîner Ma p'tite folie sur un mode frénétique, Le Chien dans la vitrine (où elle reste la seule chanteuse au monde à faire consciencieusement aboyer son public), La Madelon qui fit oublier la drôle de guerre mais pas les coups à boire, Mlle from Armentières , triomphal des décennies avant Bienvenue chez les Ch'tis, et un Le Plat pays , du petit frère Brel, conclu en un déchirant sanglot qu'on ne peut qu'imaginer sincère, telle grande dame donc, peut attendre l'échéance sans frémir. De même, elle fera au gré des duos démonstration de ses qualités inaltérées, maintenant gentiment Nolwenn Leroy au creux de la main, sautillant frénétiquement en compagnie de Christophe Maé ( Dans ma tête ), et acceptant de remonter le fil du temps, avec La Mémoire dévêtue et en compagnie de Julien Clerc. Oui, c'est vraiment une galerie savoureuse de personnages qui défile sur ces mythiques tréteaux, et puis il y a les absents (Johnny Hallyday, en filleul déclaré indésirable par le management), et les grands absents, tel ce Loulou Gasté, dont la guitare trône en bonne place entre les cintres. En réévaluation, on goûtera ce Pour toi / Feelings , jadis emprunté à la limite du rapt par le Brésilien Morris Albert, et on baissera les armes face à l'innocence de tels refrains ( Mister Banjo , ou le surréaliste Étoile des neiges ). Voilà, c'était un soir de mai, une ancienne meneuse de revue effeuillait en notre compagnie le grand livre des souvenirs, seule au monde en notre compagnie, seule au monde capable de terminer un concert en fredonnant Ma cabane au Canada . Une petite pause avant de reprendre sa lutte contre le Sida, une petite pause dans notre existence trépidante. Merci Line.