Nouvelles orientales
Auteurs   Yourcenar, Marguerite (Auteur)
Edition  Gallimard : Paris , 2006
Collection   Imaginaire N°31
Collation   2006 p.
Format   19 cm
ISBN   2-07-029973-2
Langue d'édition   français
Sujets   Nouvelle (genre littéraire) : France
Catégories   Nouvelle
Roman Adulte
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Saint-Arnoult-en-Yvelines 1174057853717 N YOU Adulte / -Disponible à Saint-Arnoult-en-Yvelines
Rochefort en Yvelines 1070067852217 R YOU Adulte / -Disponible à Rochefort en Yvelines
Contient :
Comment Wang-Fô fut sauvé
Le sourire de Marko
Le lait de la mort
Le dernier amour du prince Genghi
L'homme qui a aimé les Néréides
Notre-Dame-des-Hirondelles
La veuve Aphrodissia
Kâli décapitée
La fin de Marko Kraliévitch
La tristesse de Cornélius Berg
Résumé : Orientales, toutes les créatures de Marguerite Yourcenar le sont à leur manière, subtilement. L'Hadrien des Mémoires se veut le plus grec des empereurs, comme Zénon, dans la quête de son Oeuvre au Noir, paraît souvent instruit d'autres sagesses que celles de l'Occident. L'auteur elle-même, cheminant à travers Le Labyrinthe du Monde, poursuit une grande méditation sur le devenir des hommes qui rejoint la pensée bouddhiste. Avec ces Nouvelles, écrites au cours des dix années qui ont précédé la guerre, la tentation de l'Orient est clairement avouée dans le décor, dans le style, dans l'esprit des textes. De la Chine à la Grèce, des Balkans au Japon, ces contes accompagnent le voyageur comme autant de clés pour une seule musique, venue d'ailleurs. Les surprenants sortilèges du peintre Wang-Fô, " qui aimait l'image des choses et non les choses elles-mêmes ", font écho à l'amertume du vieux Cornelius Berg, " touchant les objets qu'il ne peignait plus ". Marko Kralievitch, le Serbe sans peur qui sait trompait les Turcs et la mort aussi bien que les femmes, est frère du prince Genghi, sorti d'un roman japonais du XIe siècle, par l'égoïsme du séducteur aveugle à la passion vraie, comme l'amour sublime de sacrifice de la déesse Kâli, " nénphar de la perfection ", à qui ses malheurs apprendront enfin l'inanité du désir... " Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans œuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale, presque inattendue, c'est peut-être qu'ils trouvent dans l'admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.