Les machines et les hommes
Auteurs   Labbé, Brigitte (Auteur)
Dupont-Beurier, Pierre-François (Auteur)
Azam, Jacques (Auteur)
Edition  Milan jeunesse : Toulouse , 2013
Collection   Les goûters philo N°40
Collation   1 vol. (42 p.)
Illustration   illustrations en couleur
Format   19 x 14 cm
ISBN   978-2-7459-5531-9
Langue d'édition   français
Sujets   Innovations
Humanité
Catégories   Documentaires
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Ablis 6192140039 Philosophie/Initiation Jeunesse / -Disponible à Ablis
Résumé : Les animaux n'ont pas le choix : soit ils trouvent dans la nature tout ce dont ils ont besoin, soit ils périssent. L'homme, lui, a ceci de spécifique qu'il n'est pas adapté à la nature, mais qu'il adapte la nature à ses besoins. Il transforme le monde pour le rendre habitable. Aujourd'hui, les premiers outils inventés ont cédé la place à des machines de plus en plus performantes : au cours d'une journée, nous ne faisons que quitter une machine pour en retrouver une autre - voiture, ordinateur, téléphone portable, télévision... Si les hommes inventent des machines pour diminuer la pénibilité physique du travail, pour augmenter l'efficacité de leurs actions et, de manière générale, pour rendre leur existence plus confortable, l'invention ne va-t-elle pas finir par se retourner contre l'inventeur ? Il y a une grande différence entre travailler avec des outils et travailler avec des machines. Si l'artisan reste le guide et l'âme de ses propres gestes, l'ouvrier, lui, est contraint de se soumettre aux rythmes qu'imposent les machines. Et, que signifie pour l'individu contemporain d'être environné par des machines dont il ne comprend pas les mécanismes ? Incapables de se représenter le fonctionnement interne d'un ordinateur, le principe de cuisson d'un four à micro-ondes ou le processus par lequel une centrale nucléaire produit de l'énergie, ne sommes-nous pas placés dans une nouvelle situation de dépendance ? Fondamentalement, l'homme n'est-il pas devenu ivre de sa puissance technique ?