Résumé : Le principe de Moisson noire est maintenant bien connu. Chaque année, un grand maître du roman noir américain choisit, parmi une ample sélection de nouvelles américaines, les vingt textes qu’il juge les meilleurs de l’année. Après Donald Westlake et Lawrence Block, voici le choix de James Ellroy qui nous livre également dans une préface décapante sa conception de la nouvelle : Pour le lecteur, une bonne nouvelle, c’est un sprint effréné vers la ligne d’arrivée, c’est un verre d’alcool vidé cul sec. C’est une sacrée secousse, c’est vite expédié, ça vous réchauffe le cœur, et les sensations persistent après consommation. Le format réduit rend le rôle du lecteur plus actif. Il y a un crime à élucider, ou un mystère à percer. Il y a une révélation qui rôde tout près. Par lui- même, le faible nombre de pages crée la tension. On peut lire une nouvelle d’un trait. C’est de cette façon, d’ailleurs, que l’on devrait toutes les lire. Bang !- vous en faites le tour en un éclair. Vous avez droit à la grande secousse, à l’assimilation instantanée. Ensuite, elle est toute à vous, pour que vous puissiez à loisir la savourer et la ressasser. . Ce recueil comprend entre autres des textes de Thomas H. Cook, Joe Gores, James Grady, Stuart Kaminsky, Michael Malone et Joyce Carol Oates.